Texte enterrement - poème enterrement
La nuit n'est jamais complète - Paul Eluard
La nuit n’est jamais complète – Paul Eluard, écrit en 1951 “Le Phénix”, après la disparition de ses deux premières muses Nusch et Gala juste un an avant sa propre disparition. Dédié à Dominique, connue en 1949, Eluard – tel un phénix renaissant de ses cendres- chante dans ce poème l’espoir et l’amour renaissant.
La nuit n’est jamais complète – Paul Eluard
La nuit n’est jamais complète.
Il y a toujours puisque je le dis,
Puisque je l’affirme,
Au bout du chagrin,
une fenêtre ouverte,
une fenêtre éclairée.
Il y a toujours un rêve qui veille,
désir à combler,
faim à satisfaire,
un cœur généreux,
une main tendue,
une main ouverte,
des yeux attentifs,
une vie : la vie à se partager.
Analyse de la nuit n’est jamais complète
Paul Eluard privilégie ici le sens (le fond) par rapport à la versification (la forme poétique). Cependant, il ne s’agit pas de prose. Il crée toute une musique hypnotique avec la rythmique des vers à 5 pieds. Le ton est vraiment naturel, léger et envoûtant avec les nombreuses répétitions.
Pourquoi lire ce poème durant les obsèques ?
Source d’espérance, ce texte enterrement évoque la résilience et la reconstruction à travers les épreuves dans l’élan vital de l’amour. Il apportera consolation et espérance aux endeuillés durant la cérémonie funéraire