11 étapes pour rédiger un éloge funèbre personnalisé
Cher endeuillé, je vous présente mes sincères condoléances, Si vous êtes en train de consulter cette page, c’est que vous cherchez des idées pour écrire un éloge funèbre. Plutôt que de lire un poème ou un texte , vous avez choisi de prononcer un discours d’enterrement. C’est sans aucun doute la façon la plus touchante et personnelle de rendre hommage à cet être cher disparu..
Qu'est-ce qu'un éloge funèbre ?
Un éloge funèbre ou eulogie est une oraison ou discours public prononcé à la mémoire d’une personne disparue, généralement lors de son enterrement ou de sa cérémonie de commémoration.
Si vous souhaitez en savoir plus sur le rôle de l‘oraison funèbre, qui la prononce, à quel moment, je vous détaille tout ici.
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Le contexte pour préparer l'éloge funèbre
La tâche d’écrire un discours d’enterrement peut sembler écrasante à beaucoup. La principale difficulté réside en général dans le bref délai de 6 jours dont vous disposez entre le décès et les obsèques.
Sans doute, vous êtes tiraillé par des émotions contradictoires. D’une part, vous êtes touché de prendre la parole pour honorer le défunt avec vos propres mots. D’autre part vous vous sentez nerveux et dépassé par la tâche à accomplir. Vous vous débattez dans votre chagrin et ne savez pas comment vous y prendre devant cette page blanche. Bref, vous doutez d’avoir les qualités rédactionnelles requises pour être à la hauteur…
Vos craintes sont tout à fait normales !
D’abord, il n’y pas de discours « type », ni de règle stricte dans la façon d’écrire un éloge funèbre. Chaque deuil est unique. Quand un être cher disparait, chacun vit cette séparation définitive de façon très personnelle.
En suivant ces étapes et mes conseils, ce sera beaucoup plus facile de construire votre discours avec votre propre style et votre personnalité. Alors, ne vous inquiétez pas, je vais vous aider.
L'Art d'écrire un discours d'enterrement en 11 étapes
Ces conseils sont issus de mes années d’expérience dans l’écriture et la célébration de cérémonies laïques. Écrire un éloge funèbre est un cadeau essentiel pour cet être cher disparu. Cette preuve d’amour mérite tout votre temps et votre concentration.
Même si cette mission semble au départ complexe, vous allez y découvrir du sens et une paix inattendue. Vous allez vous sentir utile. Surtout, vous serez à jamais remercié pour votre implication et tous les proches du défunt n’oublieront jamais vos mots. Alors, détendez-vous et laissez- vous guider : je vous donne toute la marche à suivre et mes astuces pour écrire un discours rempli authenticité et d’éloquence.
1. Armez-vous de courage, cultivez un état d'esprit zen
Arrêtez de douter d’être capable d’écrire un éloge funèbre. Ne cherchez pas à être parfait mais à faire de votre mieux avec amour. Abandonner toutes ces questions telles que « Qu’est-ce que je vais bien pouvoir dire ? », « mon discours va-t-il plaire? », « Combien de temps dois-je parler ? », « et si je bafouille en larmes ? »…
Prenez de la hauteur ! Faîtes une pause, respirez et affirmez simplement : « oui, je peux le faire! ». La confiance est la clé du succès : dès que vous croyez en être capable, vous avez déjà fait la moitié du chemin ! Suivez mes conseils et tout ira bien.
Un bon discours doit être comme la jupe de femme : suffisamment long pour couvrir le sujet mais assez court pour éveiller l’intérêt.
Winston Churchill
2. Faites des recherches pour rassembler un maximum de souvenirs
Tel Sherlock Holmes, vous allez chercher le plus possible d’informations possibles (éléments biographiques, photos, vidéos, anecdotes). Prenez le temps de discuter avec les proches pour récolter le plus de témoignages possibles. Ils seront ravis de les entendre figurer dans votre discours. Surtout, tout le monde aime entendre des histoires…
Envisagez peut-être d’organiser une réunion de famille ou téléphonez à chacun si c’est trop compliqué matériellement. La période qui succède un décès est celle où les endeuillés se sentent spontanément plus enclins à se confier.
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Vous pouvez poser ces questions
- Que signifiait le défunt pour vous ?
- Quel est le souvenir le plus précieux avec le défunt ?
- Pourquoi va-t-il vous manquer ?
- Avez-vous toujours eu de bonnes relations avec le défunt ? Comment avez-vous surmonté vos moments difficiles ensemble ?
- Quels talents, hobbies et passions avait-il ?
- Que savez-vous de ses idéaux ou souhaits et ont-ils été réalisés ?
- Quelles épreuves a-t-il endurées et leur impact sur sa vie ?
- A t-il eu une vie riche ? sa mort est-elle survenue bien trop tôt ?
- Le décès était-il inattendu ? Avez-vous pu lui dire au revoir ?
Un processus de guérison
Vous remémorer – entre rires et larmes – tous ces souvenirs va avoir un effet thérapeutique.
Vraisemblablement, vous allez redécouvrir les facettes de la personnalité du défunt, les étapes de sa vie, ses qualités mais aussi ses défauts. Même si vous êtes la personne qui le fréquentait le plus, vous serez surpris de la quantité d’informations que vous allez glaner.Surtout, n’essayez pas d’utiliser tous ces faits et détails. Le but d’un éloge funèbre n’est pas de couvrir tous les aspects de la vie de la personne. Mais, il est beaucoup plus facile de rédiger un discours lorsqu’on a beaucoup de matière plutôt que rien à dire.
3. Fabriquez votre laboratoire créatif
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Rassemblez tous les éléments biographiques avec les souvenirs récoltés, les musiques, les goûts, odeurs, aliments associés au défunt avec les objets, photos, vidéos qui permettent de faire le portrait du disparu à l’auditoire.
Enfin, avant de vous lancer dans la création de l’éloge, faites une longue marche ou une promenade en voiture et réfléchissez à la vie du défunt. Laissez décanter : cela vous aidera à rassembler vos pensées et à vous concentrer sur la rédaction de l’éloge funèbre.
4. Choisissez le thème de l'éloge funèbre pour raconter une histoire
A présent, prenez à nouveau de la hauteur afin de porter un regard objectif sur ce qu’a été la vie du défunt. Puis choisissez un thème fédérateur qui constituera l’axe de l’oraison funèbre. Ainsi, vous allez construire tout votre discours autour de cette question dont la réponse sera votre récit de la vie de l’être cher.
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L’art du storytelling
Les gens aiment se connecter grâce à la narration. Vos histoires partagées sont susceptibles de stimuler des souvenirs affectueux et bienvenus dans le cœur et l’esprit de votre public. En étant un conteur, vous aidez les autres dans leur parcours de deuil.
Par exemple : avait-il le sens de la famille ? Etait-il fan de sport ? était-il impliqué dans la vie de sa commune ? Avait-il le sens de l´humour et un regard joyeux sur les choses de la vie ?…
Si vous avez des difficultés de structuration, l’ajout d’une citation ou d’un poème peut vous aider. Enfin, pas de panique : si vous échouez à trouver un thème original, l’axe principal de tout éloge reste simplement « la vie du défunt était importante pour nous». Surtout, sachez faire preuve de créativité et suivez votre instinct et votre cœur.
5. Choisissez le ton de l'éloge funèbre
Vous allez choisir le ton que vous souhaitez adopter: sérieux, poétique, solennel, spirituel, religieux ou même légèrement humoristique. Considérez votre public et aussi la personne décédée. Pour vous aider à trancher, demandez vous simplement : quel genre de discours aimerait-il ? Vous connaissiez le défunt donc vous savez ce qui est approprié ou non pour honorer sa vie. Ainsi, l’éloge funèbre d’un jeune enfant sera forcément très différent de celui d’une personne âgée.
Surtout, choisissez des mots simples et un style narratif. Puisque vous allez le lire, inutile d’essayer d’adopter un style littéraire ampoulé en recherchant la perfection. Soyez vous-même. Si toutefois, vous avez l’âme d’un poète et une plume, vous pourrez puiser dans la panoplie des figures oratoires pour donner du lyrisme à votre discours.
Peut-on inclure de l’humour à l’éloge funèbre ?
Il est normal d’utiliser un peu d’humour doux dans votre discours. L’objectif est d’apaiser les proches et non de les rendre encore plus tristes et malheureux. Surtout, je vous invite à accentuer le positif en évitant de verser dans un ton compassionnel outrancier vis-à-vis de la famille. Si le défunt était connu pour son sens de l’humour, il me semble important de lui rendre hommage sous cette forme.
Inclure des passages drôles est donc totalement approprié. Le rire est un baume pour l’âme. Cela allégera la tristesse de l’ambiance. Cependant, ça tombe sous le sens : oubliez les anecdotes embarrassantes qui pourraient vexer des personnes présentes. Recherchez l’équilibre , quitte à consulter la famille pour valider les anecdotes drôles utilisées. Il serait dommage de gâcher tout l’éloge funèbre avec une seule histoire qui va trop loin.
6. Préparez votre introduction
1. Affirmez la raison pour laquelle tout le monde est réuni
par exemple : « Nous voici rassemblés pour célébrer la vie de Jean et pour dire au revoir à un homme généreux. »
Vous pouvez aussi – selon les circonstances – évoquer la raison du décès (vieillesse, maladie, accident, suicide,… )
2. Présentez-vous brièvement avec la relation qui vous lie au défunt
Il s’agit simplement de créer du lien entre vous et l’assemblée. Mais soyez bref – il ne s’agit pas de vous ! Le personnage principal reste le défunt.
par exemple : « Pour ceux d’entre vous que je n’ai pas encore eu le plaisir de rencontrer, je suis Marc, le plus jeune frère de Jean. »
3. Remerciez les participants de leur présence
par exemple : « Je tiens à vous remercier d’être tous venus ici aujourd’hui pour rendre hommage à Jean. »
4. Choisissez à quelle personne écrire
- de façon confidentielle à la 2ème personne (« tu étais »)
- ou plus solennelle à la 3è personne ( « papa était »)
5. Introduisez le thème qui sera le fil conducteur de l’éloge funèbre
Vous pouvez inclure une histoire amusante ou touchante, une citation sur la mort d’un proche ou quelque chose qui illustre l’axe du discours.
par exemple : « parmi les nombreux souvenirs de Jean, son sens de l’humour… »
7. Structurez votre éloge autour du thème choisi avec un plan chronologique & une biographie succincte
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Les Premières Années
Pour vous aider à composer, écrivez par ordre chronologique :
- la date et le lieu de naissance du défunt,
- les noms des parents, frères et sœurs avec les événements familiaux significatifs
- les autres membres de la famille dont le défunt était particulièrement proche, ainsi que tout souvenir particulier.
- l’éducation (niveau de diplôme le cas échéant, ce dans quoi il/elle a excellé à l’école, centres d’interêts …
par exemple : « Jean est né le 16 avril 1954 à Avignon. Ses parents, Pierre et Hélène étaient des viticulteurs. Jean était l’aîné de trois garçons. Marc et Jules sont avec nous aujourd’hui. »
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Mariage & famille
- nom du conjoint,
- lieu de rencontre,
- date du mariage, nombre d’années de mariage,
- lieu de vie
- noms des enfants & petits-enfants …
par exemple : « Jean a rencontré Éliane pour la première fois à la fac en 1969, où ils étaient tous deux inscrits. J’ai eu le privilège d’être le témoin de Jean à leur mariage deux ans plus tard. Jean m’a confié qu’épouser Éliane était la meilleure décision qu’il ait jamais prise. Ensemble, ils ont eu trois beaux enfants Valérie, Philippe et Claude. »
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Les réalisations, hobbies, passions du défunt
- type d’emploi, nom de l’entreprise, nombre d’années travaillées dans l’entreprise, succès professionnels, récompenses militaires …
- réalisations et accomplissements particuliers (activités caritatives, récompense compétition sportives)
- événements importants de la vie : voyages, croyances religieuses ou spirituelles, passions, passe-temps, amitiés, animaux domestiques, nature, aime/n’aime pas, passions, rêves, qu’est-ce qui le/la rendait heureux/triste.
par exemple : « Barbara a été médecin pédiatre pendant plus de 30 ans. Elle a été un merveilleux mentor pour ses étudiants, dont nombreux sont assis dans l’assemblée. Beaucoup ignorent que Barbara donnait bénévolement de son temps et de son énergie pour aider les enfants des quartiers défavorisés le week-end. Elle était si généreuse et cela se reflétait dans tout ce qu’elle faisait ».
« Pendant plus de 20 ans, Albert a dirigé son garage automobile avec une clientèle fidèle. Il était connu comme un patron juste et un homme d’affaires digne de confiance. Lorsqu’il n’était pas au garage, il était amoureux des voitures anciennes qu’il réparait et bichonnait en vue de les présenter à des rallyes automobiles. »
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Attention à ne pas vouloir tout dire
Cette liste est une suggestion. La tâche de résumer toute une vie en un seul discours est presqu’ impossible. Vous ne pouvez pas tout inclure; certaines histoires et événements seront partagés dans des moments moins formels avec les amis et la famille.
Lors de la rédaction d’un éloge funèbre, il est facile de tomber dans le piège de la rédaction d’une liste chronologique d’événements pour illustrer la vie du défunt. Essayez d’éviter que votre discours ressemble à un CV. Au lieu de cela, concentrez-vous sur les histoires qui éclairent la vie de l’être cher.
Enfin, achevez toujours votre récit avec une note positive. Lancez la dernière phrase afin qu’elle soit tournée vers l’avenir.
8. Évoquez la personnalité de l'être cher au moyen d'anecdotes
Le public se connecte d’avantage aux histoires qu’aux faits et aux chiffres. Vos souvenirs préférés vont donner vie et colorer votre éloge funèbre. Donc, racontez les moments partagés avec le défunt en prenant l’assemblée à témoin. Ainsi, vous allez créer une complicité avec l’auditoire qui va tantôt rire, tantôt pleurer. C’est une partie essentielle du processus de guérison. Et plus votre histoire touchera le public, plus ce dernier sera réceptif a votre message.
par exemple : comment vous êtes-vous rencontrés ? que partagiez- vous ? Comment cette personne a-t-elle changé votre vie ?…
Pensez à nommer les proches par leurs prénoms
Même si la cérémonie funéraire concerne le défunt, il est évident d’impliquer toute la famille. Attention toutefois d’éviter de mentionner une personne si cela doit générer des tensions. L’objectif est de rassembler.
Utilisez des histoires que tout le monde peut apprécier
plutôt que des moments que seuls les personnes impliquées comprendront…
par exemple : » Papa était toujours partant pour entraîner notre équipe de foot. Nous aimions aller camper et pêcher avec lui le week-end, même si nous passions plus de temps à plaisanter qu’à attraper des poissons. La famille était la chose la plus importante pour lui. Il disait toujours : « La famille sera toujours là pour veiller sur toi alors sois gentil avec tes frères ! »
« Ma sœur Hélène était une grande amoureuse des animaux. Elle avait deux chats et un chien et était bénévole à la spa. Nous plaisantions toujours car elle ne pouvait jamais porter du noir sans être couverte de poils de chat ».
« Mon souvenir préféré de Roger est cette traversée hilarante de la France en voiture. L’objectif initial était de faire le voyage en une semaine mais Roger avec une carte Michelin périmée et refusait de prendre l’autoroute. Donc ça a nous a pris 2 semaines mais quel joli souvenir ! Roger était incroyablement positif avec une joie de vivre intarissable.
« Julie était incroyablement positive et généreuse. Le cœur sur la main, elle ne pouvait jamais passer devant un SDF sans lui donner quelques pièces et des mots d’encouragement. Ses amis et sa famille se tournaient vers elle dans les moments difficiles parce qu’elle savait toujours vous apporter du réconfort ».
9. Pensez aux remerciements
N’oubliez pas de remercier
- tous ceux qui sont venus assister à la cérémonie funéraire,
- tous ceux qui ont offert leur soutien et ont aidé d’une façon ou d’une autre la famille (médecin, infirmière, auxiliaire de vie, équipe de soins palliatifs, Ehpad…)
10. Concluez avec des mots d'Adieu et de réconfort
Quelle leçon de vie ou de sagesse vous a transmis le défunt?
Quel impact a t-il eu sur votre vie ? La gratitude que vous en retirez ?
Par exemple : « Sandrine m’a appris à travailler dur, à être bienveillante envers les autres et à ne jamais prendre la vie trop au sérieux. Son humour et sa bonté continueront d’inspirer ceux qui ont eu la chance de la connaître »
« Philippe m’a appris qu’un ami loyal vaut plus que tout au monde. Il a toujours été là pour nous, quoi qu’il arrive. Quelle chance d’avoir eu un type aussi génial à nos côtés.«
Achevez en disant au revoir au défunt
Vous pouvez conclure votre éloge funèbre avec une citation, un poème, les paroles d’une chanson, une anecdote ou dire des choses que vous auriez voulu dire à l’être aimé.
Quel que soit votre choix, la plupart des gens se souviendront surtout de votre conclusion. Cela peut être le moment le plus émouvant. Donc soignez votre inspiration afin de toucher les esprits et les mémoires avec des mots de réconfort
Vous pouvez adresser vos commentaires soit à l’auditoire, soit au défunt.
Par exemple : « Au revoir, chère et douce Isabelle. Nous t’avons tous beaucoup aimée et tu nous manqueras énormément. Tu as touché tant de vies. Grâce à toi, je vivrai comme tu me l’as transmis : travailler dur, être gentil avec les autres et ne pas trop se prendre trop au sérieux. Ton humour, ta gentillesse continueront à nous inspirer pour toujours. Repose en paix, ma belle Isabelle ».
11. Corrections & relecture avec un membre de la famille
Combien de mots doivent composer l’éloge funèbre ?
Il faudrait viser entre 500 et 1200 mots – l’idéal est d’environ 1000 mots.
ATTENTION ! si vous dépassez les 1 200 mots, vous risquez de dépasser 10 minutes.
Une fois que vous avez rédigé votre première ébauche, laissez votre brouillon de côté pendant quelques heures. Ensuite, relisez et peaufinez. Recherchez les tournures inélégantes ou les termes inappropriés. Améliorez les transitions entre les paragraphes. Trouvez des mots qui captent vraiment l’essence de la personne. Vous pouvez également inclure une citation ou un poème ou une prière. Vous devez relire votre discours plusieurs fois pour vérifier que toutes les informations sont correctes et que le ton est le bon.
Sollicitez l’opinion d’un proche
Lire votre projet d’éloge funèbre à ce moment vous permettra d’obtenir un retour d’information constructif. Ce sera sans doute beaucoup plus difficile de le lire à ce moment que durant la cérémonie funéraire. Mais, vous pourrez ainsi évaluer la façon dont la famille pourrait réagir au discours et vous préparer en conséquence.
Cela permet aussi de localiser toutes les erreurs grammaticales ou inexactitudes que vous avez peut-être négligées. Enfin, tout peut vous sembler génial, mais d’autres pourraient trouver qu’une blague est un peu inappropriée ou que votre formulation est un peu maladroite ou confuse.
Chronométrez votre éloge funèbre
Une fois que vous avez une version finale de votre éloge funèbre, il est important de savoir combien de temps il vous faudra pour la prononcer à haute voix.
Un éloge funèbre devrait durer de 3 à 5 minutes (10 minutes maximum).
Au risque de paraître trop brutale, c’est aussi un manque de respect envers la famille et les organisateurs si vous dépassez le temps qui vous est imparti ! C’est pourquoi, lorsque vous allez répéter votre discours, veillez à bien le chronométrer. Si l’éloge est trop long, il suffit de le modifier de manière à ce qu’il s’inscrive dans le temps qui vous est imparti.
Répétez l'éloge funèbre, entrainez vous
En fait, la lecture à haute voix de votre texte va vous donner la possibilité de peaufiner votre discours. Il y a un monde entre un texte écrit et le fait de le délivrer à voix haute. Les mots sonnent différemment. Ainsi, grâce à ce processus, vous allez pouvoir encore améliorer votre discours.
Comment vous préparer à prononcer l’éloge funèbre ?
Délivrer un discours peut vraiment être source de stress dans une ambiance aussi triste. Toute votre appréhension est compréhensible, surtout si vous n’êtes pas un orateur expérimenté. La dernière chose vous souhaitez est de vous retrouver pétrifié en larmes ou bien que les mots ne produisent pas l’effet escompté sur l’assemblée.
Détendez-vous ! Si vous mettez en application mes conseils en répétant votre éloge funèbre enterrement, cela devrait vraiment vous faciliter la tâche le jour J.
Mes derniers conseils pour peaufiner l'éloge funèbre
Au risque de passer pour un dinosaure, je vous dissuade vraiment de taper votre éloge funèbre sur votre smartphone. Le rendu sera trop petit et en fonction des contre-jours, vous risquez de ne plus rien voir le moment venu. J’ai pour ma part arrêté de faire des célébrations avec une tablette. On n’est jamais à l’abri d’un souci de luminosité ou de panne. Alors, j’opte résolument pour le papier.
- Tapez votre version finalisée en grosse police aérée facile à lire.
- Laissez des espace sentre chaque paragraphe ou sujet.
- Surligner les mots ou citations importantes en repère visuel. Ainsi, vous allez vous concentrer dessus en répétant et créer un ancrage pour vous appuyer dessus en cas de grand blanc.
- Imprimer votre éloge funèbre en recto en numérotant les pages en gros
- Rangez le dans une pochette de couleur blanche prévue à cette effet
- Posez-vos feuilles à plat sur le pupitre le jour J
Enfin, si vous souhaitez illustrer votre éloge funèbre d’un diaporama photo ou passer de la musique à certains moments, il faudra anticiper tous ces aspects techniques.
Vous avez besoin d'aide pour rédiger un discours d'enterrement ?
Voilà, je vous ai offert tous ces conseils pour écrire un bel éloge funèbre.
Ils reflètent mon expertise de maître de cérémonie funéraire indépendant dans l’écriture et la célébration de cérémonies funéraires personnalisées. Si toutefois, vous vous sentez dépassé par la tache, je peux vous accompagner à préparer votre prise de parole.
Contactez-moi sans hésitation si vous avez besoin d’être guidé pour écrire votre discours d’enterrement.